La chronique - La question des élites et leur remise en cause

Publié le par RN 1 - © Copyright Royauté-News 2012

 

 

Un détail aperçu dans le fil de l'information est le point de départ de cette chronique, qui renoue avec l'un des axes principaux de la réflexion sur ce Site, celui de la question des élites.

 

Cette question est commune à tous les pays européens, et prend son exemple en France, puisque la plupart des systèmes sont copiés des mêmes erreurs.

 

Que l'on confie les clés de l'avenir d'un pays à des étudiants nantis seulement de leur inexpérience, qui n'ont réalisé quoi que ce soit par eux-mêmes, en les plaçant à des poste-clés de la haute administration... S'il ne s'agit pas vraiment de postes clés ? Qu'on les supprime ! Ils coûtent cher, et ne servent à rien. D'ailleurs, les grandes entreprises sont un peu revenues - cause de crise... - de la mode de s'adjoindre un énarque parce que ça fait bien.

 

Il existe une continuité entre les innombrables problèmes du monde et l'existence des élites modernes. Comment ne le verrait-on pas ? La société contemporaine souffre d'abord, et même seulement de ses élites.

 

Siméon de Bulgarie, lorsqu'il est devenu Premier Ministre, malgré sa bonne volonté, avait à l'esprit ce genre d'idées passe-partout et fondamentalement creuses, que l'on se repasse d'élites en élites, parce que ça fait bien, comme "réussir l'intégration dans l'Europe". Avec pour résultat qu'il a échoué. Quant à l'Europe...

 

Mon conseil aux nations centrales, et il vaut aussi aux pays émergents : Gardez vos schémas ! Ne copiez pas ceux des autres ! Les "sociétés avancées" d'Europe ont été conduites au-delà du gouffre par ceux auxquels elles se sont confiées.

 

Voici une piste de réflexion, puisque, dans le chantier du monde, tout est toujours à recommencer. Je n'en garderai qu'un exemple, L'ENA, cette pépinière servant de club commun à tous ceux qui prétendent commander, dont sont émoulus la plupart de ceux qui, avec quel succès ! veulent conduire le monde.

 

Pourtant, la question de l'utilité de l'ENA avait été posée il y a déjà de nombreuses années. Avec pour notoire résultat, qu'on a déménagé l'ENA... à Strasbourg ! Avec la mentalité soviétisée française, les échecs des tentatives de réflexion ou de rénovation réussissent ! 

 

L'histoire récente, et quelle histoire ! n'est autre que la liste des noms des anciens de l'ENA, qui hantent la guirlande des prix de l'inexcellence ! Les citer servirait de matière à un gag.

 

Dans le folklore traditionnel, on confie, symboliquement, le pouvoir à des enfants, [ ou aux fous du roi ], le temps d'une fête. On voit sur quel système repose l'avenir des sociétés.

 

Supprimer l'ENA ! Ceux qui achèvent à peine leurs études, suivies ou non du diplôme de l'ENA, école qui ne sert qu'à apprendre à rédiger un rapport, nantis de leur inexpérience pour seul bagage, s'ils veulent prétendre un jour diriger, doivent apprendre justement : apprendre et se taire !

 

La question des élites doit être posée. Et lui apporter des réponses. L'intelligence qui manque aujourd'hui n'est pas de celle que l'on trouve dans les laboratoires.

 

Revenir à une société civile, pour conserver le peu de civilisation qui demeure, il importe d'abandonner les systèmes fauteurs d'insuccès et se défaire de l'erreur technocratique et de ses erreurs sociétales, économiques, institutionnelles, et surtout humaines.

C'est la bataille de l'intelligence qu'il faut gagner.

 

 

 

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