Réflexions sur l'Histoire : le Baptême de Clovis

Publié le par RN 1 ©Copyright Royauté-News2009

Avant d'aborder dans les jours prochains la suite des articles consacrés à la réflexion sur les monarchies actuelles, deux idées fondamentales sont à exposer, et elles me tiennent particulièrement à coeur. Elle sont d'ailleurs nécessaires pour comprendre certaines idées à développer par la suite.

Cela permettra aussi d'occuper l'écran, car d'ici lundi je dispose de peu de temps pour entretenir la parution du site, charge qui m'incombe seul en l'absence de contributions régulières des membres de la rédaction.

La première, dont il est question ce soir, est celle du faux départ que l'on donne au Christianisme français voire européen.

Jusque dans les déclarations officielles, comme il y en eut en 2005 par exemple lors des discussions relatives à l'Europe et à ses origines chrétiennes, on retrouve cette erreur fondamentale, transportée par des esprits généralement considérés comme solides.

Le Baptême de Clovis est un exemple de  ces repères qui, à force d'être répétés, finissent pas masquer la réalité. Si ce Baptême peut-être considéré comme le point de départ de la dimension chrétienne de la royauté occidentale, il ne saurait dater l'origine chrétienne de la France et de l'Europe, qui remontent aux temps des premiers évangélisateurs, venus de Terre Sainte, dès le 1er siècle.

Comment ignorer ce que l'Eglise a toujours reconnu ? Si la pratique chrétienne des tout premiers siècles demeurait souvent et selon les époques de persécution une expression cachée, c'est en elle que la suite a pris ses fondements, son origine et sa base. L'ignorer, en évoquant quatorze ou quinze siècles de tradition chrétienne, n'est ni plus ni moins qu'un escamotage des cinq premiers siècles de la Chrétienté des Gaules, qui ont vu aborder celles dont on a gardé le souvenir sous le nom des Saintes Maries, et de tant d'autres. C'est ignorer l'Histoire, c'est oublier les Premiers Martyrs, et réduire la réalité des choses à une dimension étroite, celle qui n'envisage que le moment auquel se rencontre, de façon officielle, l'union de l'autorité civile et de la foi.

Pratique image d'Epinal, le Baptême de Clovis marque certes le début d'une royauté française, qui fut très religieuse, mais trop souvent bien peu chrétienne.

à suivre...
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M
Excellent article que j'apprécie infiniement !MERCI MERCI MERCI
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