En Belgique : la situation en général

par Un Petit Belge

Quatre mois après les élections du 13 juin 2010, les partis politiques belges peinent à trouver un compromis pour la prochaine réforme de l'Etat. En août, Elio Di Rupo (possible futur premier ministre car les socialistes sont la plus grande famille politique à la Chambre) avait déposé un projet donnant plus de compétences aux trois régions tout en préservant le cadre fédéral de la Belgique. Cinq partis lui ont apporté son soutien : les sociaux-chrétiens francophones, les familles socialiste et écologiste (tant du nord que du sud du pays). Mais le parti nationaliste républicain flamand NVA (premier parti de Flandre) de Bart De Wever bloque actuellement les négociations et met peu de bonne volonté pour trouver un compromis.

Les derniers sondages montrent qu'environ 80% des Belges restent attachés à l'unité du pays, mais les Flamands souhaitent que les régions aient plus de compétences, tandis que les francophones préfèrent un gouvernement belge plus fort. La balle est à nouveau dans le camp du roi Albert II qui a repris ses consultations et tente de convaincre nos "responsables" politiques de reprendre les négociations. Si le blocage persiste, de nouvelles élections ne sont pas exclues.