Tunisie : la situation

Publié le par RN 1 ©Copyright Royauté-News2011

"Le pays risque le chaos" estime Abderrazak Kilami, bâtonnier des avocats tunisiens, qui s'est exprimé au micro de LCI. "La situation dans laquelle Ben Ali nous a laissés est désastreuse"a-t-il ajouté.

 

Par ailleurs, la menace islamiste, qui s'intéresse de près à la Tunisie depuis quelques jours, devrait être prise en compte par la communauté internationale sans tarder.

 

Nous sommes favorables, si les violences se poursuivent, à l'envoi de forces de maintien de l'ordre par les pays d'Europe de l'Ouest, en coordination avec le gouvernement intérimaire.

 

 

Par ailleurs, la France vient de faire savoir [ AFP 21 h 53 ] "qu'elle n'a reçu aucune demande d'accueil de monsieur Ben Ali. Au cas où cette demande se présenterait, la France apporterait sa réponse en accord avec les autorités constitutionnelles tunisiennes, a indiqué officiellement le ministère à l'AFP." Mais cela nous le savions déjà.

 

22 h 07 © AFP  : La France "ne souhaite pas" la venue sur son sol du président tunisien en fuite Zine el Abidine Ben Ali, a-t-on indiqué vendredi soir de source proche du gouvernement, expliquant notamment cette position par le risque de mécontentement de la communauté tunisienne dans l'ex-puissance coloniale. Fin de citation.

 

23 h 18 : plus tôt dans la soirée, Europe 1 annonçait, citant Le Monde, qu'un avion serait arrivé dans la soirée au Bourget, déposant une fille et une petite-fille du président Ben Ali.

 

S'il n'y a pas ce soir d'autre info majeure, nous disons à demain à nos lecteurs !

 

23 h 30 Dernières nouvelles inchangées : l'ancien président tunisien est en fuite vers une destination inconnue. TF1 et les principaux médias insistent dans des termes de plus en plus nets sur le fait que Ben Ali est indésirable en France. Beaucoup insistent sur la prudence française et élyséenne, tandis que d'autres, au fil des mises-à jour de la soirée (Europe 1, Le Point, ...) ont tenté ou tentent de faire passer les déclarations du début de soirée pour un refus de recevoir l'ex-président tunisien.  Il est cependant bien établi, comme nous l'avions pressenti, que le gouvernement français et la présidence n'ont reculé que devant les critiques, déjà très fortes à leur égard, et devant la satisfaction générale  à travers le monde du départ de Tunisie de Ben Ali.  

 

Ce dénouement partiel est une bonne nouvelle, mais il ne règle pas tout et nous devrons rester vigilants.

 

23 h 53  : Info Le Parisien donnée quinze minutes plus tôt :

               "23 h : "Le journal El Pais indique que l'avion de Ben Ali s'est posé à Cagliari en Sardaigne pour faire le plein, gardé par la police italienne."    

             23 h 15. Un avion civil en provenance de Tunisie a bien atterri à Cagliari en Sardaigne, confirment des sources gouvernementales à l'AFP. Il a atterri pour faire le plein de carburant mais ses passagers ne sont pas clairement identifiés. Les autorités italiennes ont intimé l'ordre à l'appareil de repartir dès que le plein de carburant aura été effectué, selon ces sources qui ont dit "ne pas savoir si le président tunisien Ben Ali était à bord ou non". 

 

00 h 24 Résumé final de la situation : une partie de la famille de Madame Ben Ali devait rejoindre Lyon, mais le pilote a refusé de décoller.  L'ex-président äurait fait route vers Dubaï après que son avion ait été refusé au Qatar.  L'épouse de l'ex-président, se trouvait déjà ces  derniers jours à Dubaï pour une conférence.

On a laissé d'abord entendre un atterrissage possible à Malte, puis vers 23 h, on a appris que l'avion s'était posé à Cagliari pour se ravitailler. A son bord deux pilotes et une hôtesse, mais on ignore  la présence de l'ex-président.

 

La chaîne Al Djazeera a annoncé que Kasserine, dans le sud du pays, est en révolte contre le couvre-feu en raison de la contestation du nouveau président par intérim.

 


Certaines sources indiquent que peu après 21 h, les autorités françaises auraient transmis la consigne aux autorités italiennes que l'avion ne devait pas se diriger vers la France.  A 21 h 15, la Police des fontières  a été informée d'une demande d'atterrissage d'urgence pour faire le plein. Le Falcon de 15 places a été autorisé à atterrir sur une aire réservée. Paris aurait alors recontacté les autorités italiennes pour savoir qui se trouvait à bord. Les autorités italiennes ont nié la présence de Ben Ali à bord. Mais l'avion a reçu l'ordre de modifier son plan de vol. Il s'est donc ensuite vraisemblablement dirigé vers le Qatar, puis après le refus de ce pays, vers Dubaï.

 

 

01 h 15 Info dernière AFP  00 h 48 : (L'Express) L'avion de l'ex-président tunisien s'est posé à Jeddah en Arabie Saoudite.

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