Adopter sur place

C'est une évidence, et une idée que je comptais développer : d'autres le font avant moi, tant mieux. On se demande seulement pourquoi il faut que ce soit, en France, l'Académie de Médecine qui soulève à grande raison cette question. Ce qui montre bien que le corps des pouvoirs et de leurs satellites ne s'occupe de rien d'utile sinon brasser de l'air.

L'adoption des enfants de son pays devrait être depuis longtemps encouragée. Au lieu de ça, les adoptants font comme s'il n'existait pas d'orphelins en Europe. A l'émotion d'adopter, beaucoup conjuguent l'ivresse exotique, ne songeant pas qu'il existe des enfants sans famille juste à côté d'eux.

L'Académie de Médecine estime que l'adoption nationale ne doit plus être une exception, ce qu'elle est devenue en raison d'une procédure longue et complexe. Pour être clair, tout a été fait pour la décourager au cours des deux dernières décennies au moins.

On peut également se demander à quoi ont servi tant de ministères chargés de simplifier les lourdeurs administratives. La réponse est facile, surtout quand on observe dans tous les domaines la complexité de toutes démarches : à rien. L'état, en France, n'est qu'une lourdeur de trop et le principal empêcheur de tourner en rond.