Activités de Jean de France

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Il est un malaise ressenti par qui observe attentivement les rapports de Jean de France, duc de Vendôme, avec les pouvoirs publics et les représentants de partis politiques.

Au départ, il s'agit de promouvoir les questions relatives au patrimoine de sa famille, à travers son Association Gens de France.


Du point de vue de l'indépendance que se devraient d'observer des Princes de France, ce qui est d'abord critiquable,est la sorte de connivence par laquelle des représentants élus - non des moindres - du système tentent de s'attribuer bénéfice moral ou politique, des contacts qu'ils entretiennent ou suggèrent avec les membres de la Maison Capétienne.
 

Le plus critiquable est le deuxième volet, celui qui voit sans retenue, des échanges médiatisés de politesses consentis par les Princes comme par les élus, à l'occasion de tel ou tel événement ou inauguration.

Cela n'est pas sans conséquence, et cet avis donné ici ne se place pas sur le terrain qui pourrait inquiéter par exemple, des royalistes attachés aux distances, comme ils l'étaient auparavant.

 


A l'issue de démarches suscitées par Valéry Giscard d'Estaing, alors encore à la tête de l'Auvergne, se sont engagés les travaux de restauration de la ruine du château de Randan, en Auvergne, dont le point d'orgue fut une inauguration présentée au bénéfice du parti actuellement encore au pouvoir, et qui dans cette région a bâti pendant plusieurs années une part importante de son argumentation sur cette question de refaire Randan ; et dont l'ut final fut une réception, abondamment médiatisée elle-aussi, offerte par la mairie de la capitale auvergnate, qui appartient à l'autre moitié politique du pays, en présence du Prince Jean.    

Ce genre de situation n'est pas acceptable car il engendre un lot illimité de confusion.

 

 

 

Ce château, détruit par un incendie dans les années Vingt, est passé sous l'Ancien-Régime chez plusieurs illustres familles, dont celle de Bauffremont. Acheté en 1821 par Adélaïde d'Orléans, soeur de Louis-Philippe, il devint alors le domaine royal de Randan. On savoure le clin d'oeil antérieur de cette histoire, puisque, chez les royalistes engagés dans la voie royaliste politique, le champion du candidat anti-famille de France est le duc de Bauffremont, dont la petite-fille, Marie-Liesse de Rohan-Chabot, a épousé en 1999, le jour même du décès du Comte de Paris, le petit-fils de celui-ci, le duc d'Angoulême.


On ne comprend pas pourquoi des pouvoirs, héritiers politiques des coupeurs de têtes mais aussi des dictatures du XX° Siècle, accueillent avec sourire les représentants d'un monde qu'ils continuent d'honnir.

Voilà pour la critique des organismes officiels politiques du monde présent.

Et on ne comprend pas des princes, qui manquant déjà de pertinence  dans les domaines qui n'attendraient que leur parole, ne s'aperçoivent pas que leur prestation sert de faire-valoir à un système malsain.

Voilà pour la critique des séances photos et cocktails dans les salons des pouvoirs officiels. 

L'ambiguïté à la tête de la maison de France

L'engagement de Jean de France, dont on peut se réjouir en lui même, notamment pour la réflexion de fond qu'il mène au fil de ses interviews ou de ses visites, se produit de façon peu harmonique avec les interventions du chef de la maison de France, Henri.

La tradition, mais aussi la logique, n'ont pas donné jusqu'ici d'exemple d'une double représentation par ailleurs non concertée. Les prises de position de l'un et de l'autre pourraient être complémentaires, et y trouveraient alors bénéfice. Mais comment pourrait-il en être le cas, alors que le Comte de Paris s'entretient à des déclarations saugrenues ou à des prises de position politiques qui choquent le seul rôle public non officiel que la maison de France soit en droit d'exercer : celui de la tradition royale, et partant, de non intervention dans l'arène des agitations vulgaires. A quoi pourrait s'ajouter le symbole de l'unité, qui n'a pas été dans cette famille et depuis longtemps, un exercice probant.

Que les péripéties propres au ressort privé de la Famille de France expliquent en partie cette double représentation, que le Prince Jean, formé depuis son jeune âge aux questions politiques par son grand-père, ait développé le besoin et la capacité de jouer un rôle, tout cela devrait néanmoins s'inscrire dans une perspective complémentaire, et surtout harmonique, et l'on ne devrait pas entendre ici pour le prince Jean, ce que l'on entend en Angleterre (beaucoup moins depuis quelques années), que Wiliam succèderait directement à la reine.

C'est pourtant ce qu'il est apparu sur des sites internet privés, de la mouvance du parti actuellement en place, déjà en 2005 et présentant le prince Jean comme " l'héritier ". Tout cela entraîne confusion, et devrait être évité.   

Limites de la représentation publique

 

 

Le nouveau président souhaite la fin de la connivence : ça tombe bien, nous aussi. La présence de membres de la maison royale de France dans les réceptions officielles à l'Elysée ou sous les ors du système est à la fois une confusion et une anomalie. On reste cependant en partie, dans la convention des représentants de l'état qui ont bien entendu le droit de choisir leurs invités. Mais il n'est pas acceptable que le patrimoine moral royal soit spolié par le système, qui prétendrait en faire les politesses. 

 

 

 

Egalement, que les communiqués de Jean de France ou de son association, ou ses propos lors d'interviews, évoquent ses "voyages officiels" en France ou à l'étranger, n'est pas non plus acceptable.

Les règlements - par ailleurs abusivement serrés dans ce domaine - en France s'appliquent à tous et donc inclusivement aux descendants des familles régnantes. Et il n'existe pas de statut particulier pour les membres de la maison royale de France, qui, s'ils ne se trouvent pas revêtus à titre personnel de fonctions officielles reconnues dans le cadre de l'état, n'ont aucun droit à représentation officielle. 

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P
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Selon la Tradition Millénaire Dynastique du Royaume de France, en sa Qualité de Fils Aîné, Son Altesse Sérénissime et<br /> Royale Louis XX, choisi par la Providence, a été, tout comme ses Royaux Ancêtres, saisi par le Sacré Sang de France dès le décès de son Père. Il n'est pas prétendant à la Couronne. Il est saisi<br /> par la Couronne, qu'il le veuille on non, selon la plus ancienne Coûtume dynastique de France: "Le Roi est mort, Vive le Roi!" Le Roi n'est pas un prétendant, Il est Roi. Prétendre à autre chose<br /> c'est être républicain . . .<br /> <br /> <br /> L' Ordre Divin et Naturel de la Succession Dynastique Française voulu par la Providence, et donc par Dieu, pour éviter<br /> le désordre et la guerre, est désigné et inspiré du Droit Sacré de la Bible. C'est le Droit d'Aînesse de Primo-géniture Mâle, tel qu'il est décrit dans l'Arbre Généaloqique de la Famille du Fils<br /> de Dieu, Jésus-Christ.<br /> <br /> <br /> Si on suit cet Ordre Divin et Naturel, il n'y a pas de querelle dynastique. Toute intervention humaine qui désobéit à<br /> Dieu  est contraire à l'ordre naturel, en faisant naître ou continuer la querelle, est anti-chrétienne, parricide et donc criminelle!<br /> <br /> <br /> Selon la Bible et les Lois Fondamentale du Royaume Millénaire de France, aucune Loi, aucun Traité, Aucune personne,<br /> fusse-t-il le Roi lui-même, ne peut contre-venir au Droit de l'Aîné de la Maison du Royaume de France.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Philippe<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> Bonsoir Philippe, je répondrai dès que possible.<br /> <br /> <br /> <br />